Article plein air d'ailleurs

Photo: Samuel Charest

LE COSTA RICA – S’AVENTURER ENTRE JUNGLE ET VOLCANS!

ACTIVITÉS ET DÉCOUVERTES / COSTA RICA

Publié le 9 octobre 2018, Un voyage d’Annick McLean, raconté par Diane Laberge

« CE QUI ME FRAPPE, C’EST LE SON QUI S’ÉCHAPPE DU MONSTRE QUI OCCASIONNELLEMENT  SOULIGNE SA PRÉSENCE... »

En plein cœur de juillet et durant neuf jours, tous les sens à l’affût, le Costa Rica nous a offert des expériences allant des plus fulgurantes poussées d’adrénaline à la farniente la plus extrême, en plein cœur de la jungle, sur les sommets incertains de volcans endormis ou tout simplement, sur les plus belles plages de sable fin sur lesquelles il fait bon enfin se poser et se reposer.


JOUR 1 – VIVA SAN JOSÉ!

San José, capitale située au cœur du pays, est la plus grande ville du Costa Rica. S’y éveiller adoucit le choc brutal d’une arrivée sous la pluie, après un vol de nuit entaché de longues attentes dans les aéroports de transit. Ce matin, je me réconcilie avec la vie à écouter roucouler joyeusement sous les volets entrouverts de la fenêtre de ma chambre un couple d’oiseaux visiblement heureux d’être né dans ce paradis. Déjà, la première impression est assez bonne malgré les klaxons incessants et les premiers émois d’une ville de près de 350 000 habitants qui s’éveille. Il y a dans l’air comme une odeur de café. La végétation est luxuriante et odorante à souhait. Je n’ai qu’à me pencher pour cueillir une orchidée sauvage qui semblait n’attendre que moi. En marchant dans la ville, je découvre la beauté de ses rues piétonnes et de ses quartiers les plus anciens, les Barrios Amon et Otoya, de petits bijoux d’architecture. Je flâne un temps du côté des mercados où fruits et légumes abondent dans les étals et je me paie un succulent «rice and beans» à l’heure du lunch, spécialité costaricienne.  Nous sommes en juillet, il fait chaud, c’est humide, mais la température est des plus confortables. Bienvenue au Costa Rica!

JOUR 2 – BIENVENUE DANS LA JUNGLE

J’ai choisi de voyager en autocar. C’est la solution idéale si vous ne voulez pas vous encombrer d’une voiture. Disons que les routes au Costa Rica sont... quelque chose! Le réseau routier est en fait assez mal entretenu surtout si vous décidez de sortir des sentiers battus.  Après trois heures à remercier Dieu d’avoir pensé apporter des gravols, premier arrêt de bus: la jungle. C’est au nord-ouest de San José, au cœur du parc du volcan Arenal, que je vivrai ma première sensation d’émerveillement total, au cœur d’une végétation plus grande que nature. Transformée en Indiana Jones, je parcourrai des ponts suspendus aux mailles d’acier solide, avec cette sensation de planer au-dessus du vide, entre des canyons d’une profondeur insoupçonnée. Je suis au cœur de ce que les gens du coin, avec leur joli accent, appellent la «rainforest», forêt tropicale comme je n’en ai encore jamais vu. J’y croiserai mes premiers capucins, mes premiers paresseux et serai totalement subjuguée par les cris des oiseaux provenant de partout aux alentours, dont ceux de deux immenses perroquets. Ça y est, j’y suis!

JOUR 3 - ARENAL OU LE SOUFFLE D’UN VOLCAN

Dès le réveil, je ne peux le manquer. Vu de le la terrasse de mon hôtel, le voilà qui se dresse juste en face, dans toute sa majesté. Ce matin, nous sommes chanceux: pas de brouillard. Il est là, droit devant, avec sa cheminée qui lance quelques ronds de fumée. Dans quelques heures, nous ferons connaissance avec le volcan Arenal, le plus jeune volcan du Costa Rica, en éruption continue depuis 1968. Chaussant de bonnes vieilles chaussures de marche (essentiel), je suis prête. Après une montée d’environ 45 minutes dont une partie s’avère plus difficile, avec ses montées escarpées, ses pics de roches et ses dangers d’éboulis, nous voilà rendus à mi-chemin du sommet. C’est là que s’arrête l’expédition, car le volcan est actif et les dangers éminents. On distingue aisément les nombreuses coulées de lave qui se sont frayés un chemin jusqu’à la base de la montagne, consumant tout sur leur passage. Ce qui me frappe, c’est le son qui s’échappe du monstre qui, occasionnellement, souligne sa présence par un bruit ressemblant à s’y méprendre à des coups de tonnerre. On peut également voir et entendre les pierres qu’éjecte le volcan et qui viennent se fracasser sur ses flancs. Pas très rassurant me direz-vous. Mais ne s’arrêter qu’à ça serait une offense à la beauté du paysage au cœur duquel nous nous trouvons. Il n’y a pas de mots pour décrire cet environnement lunaire plus grand que nature.

JOUR 4 - CHUTE ENCHANTÉE ET CANOPY DÉJANTÉ

Quand on parle de passer d’un extrême à l’autre, nous serons bien servis aujourd’hui. Ce matin, nous nagerons dans les bassins d’eau fraîche, sous la chute de la réserve écologique Catarata Rio Fortuna, un papillon bleu virevoltant sous nos yeux. Cet après-midi, c’est suspendu au bout d’un câble que nous ferons l’expérience ultime de la tyrolienne. Le canopy au Costa Rica, c’est un Arbre en Arbre coefficient 10. La montée vers les sommets s’effectue à bord d’un tracteur qui péniblement gravit la montagne, amenant les néophytes que nous sommes vers la base de lancement. Après avoir signé les papiers d’usage en matière de déresponsabilisation (rien de bien rassurant avouons-le), nous voilà bien accrochés à la zip line par une main gantée de cuir qui nous permettra de freiner au besoin ou à l’arrivée sur l’un des dix paliers faits de broche à poulet ajourée, avec vue sur... un profond néant vert. Sérieusement, il ne faut surtout pas s’arrêter à ce genre de détails, car jamais au grand jamais je n’aurai vécu une expérience si ……si…….! Un mélange de montées d’adrénaline, d’anxiété et d’envie de rire à gorge déployée! Faire de la tyrolienne au Costa Rica, c’est comme plonger au cœur de la jungle, dans des profondeurs insoupçonnées, au-dessus de forêts géantes aux feuillages impressionnants. Sachez que les arbres atteignent ici plus de 30mètres de hauteur. En tout, la descente durera deux heures. Deux heures que vous n’êtes pas prêts d’oublier, croyez-moi.

JOUR 5 - BAINS ÉCO-THERMAUX

Après une journée de magasinage dans le charmant village de La Fortuna où nous avons trouvé de petites merveilles de cuir artisanal et de splendides objets faits de bois local, nous nous rendons à la tombée de la nuit au plus petit hot springs de la région. Coup de cœur! La magie des lanternes exerce un attrait certain sur le voyageur éreinté après une bonne journée de randonnée... ou de magasinage. Au total, une dizaine de bassins ont été aménagés de façon tout à fait naturelle. Les bassins sont alimentés par des rivières dont les eaux sont chauffées par les volcans. Plus on monte, plus l’eau est chaude, pour finir dans un bassin minuscule où vous ne pourrez faire saucette que quelques minutes. Tout au long des montées et à chaque bassin, des bars vous offriront apéros et boissons locales. À la sortie, au moment de payer la note, on vous demandera simplement le nombre de verres consommés et le tour est joué. Ici, la confiance règne.

JOUR 6 - PLAYA DE BEJUCO

Départ de la région du volcan Arenal vers la plage de Bejuco, côté Pacifique. Petits baigneurs, s’abstenir. Ici, la vague est haute et le ressac, hypocrite. Jeux de plages, surf (pour les plus téméraires) et farniente sont au programme. Les plages sont longues, le sable foncé et fin et l’horizon, interminable. Après toutes ces heures passées à randonner ou assis dans un bus, la plage est un remède quasi miraculeux. D’autant plus que le bleu est partout où que l’on regarde. Qui a dit que juillet était la saison des pluies? S’il a plu durant le séjour, ce ne fut que par ondées et la pluie était tellement chaude, que c’était même agréable.

JOUR 7 - VOLCAN POAS

Encore un long trajet en bus pour gagner cette fois les sommets du volcan Poas. Ici, un lac sulfurique et de réels vestiges des éruptions passées procurent un wow assuré. Le trajet en vaut la chandelle! Quelques minutes de marche additionnelle ouvrent sur un lac acide qui fut jadis un cratère actif du volcan Poas. Un dernier sentier permet de refermer la boucle et nous ramène au point de départ……l’autobus. L’endroit, tenez-vous le pour dit, est paradisiaque et mérite à coup sûr une visite.

JOUR 8 - PARC MANUEL ANTONIO

On croirait que c’est ici, au sud-ouest de l’île, que s’est donné rendez-vous toute la faune du Costa Rica. À souligner qu’ici, même les insectes ont l’air des animaux tellement ils sont gros. Quand on parle de diversité, on est servis. Toucans, paresseux, singes capucin qui est connu pour son intelligence et sa dextérité, grenouilles fluorescentes et araignées géantes aux couleurs chatoyantes prennent littéralement d’assaut cet environnement d’une beauté spectaculaire. On y dénombre au total 184 espèces d’oiseaux et 109 espèces de mammifères.

Le Parc Manuel Antonio propose plages et sentiers de randonnée grimpant jusqu’à des dénivelés permettant d’apprécier la vue et la mer, tout en bas, où les plages aux eaux turquoise forment des croissants de lune. Les plongeurs ne sont pas en reste avec 78 espèces de poissons, 17 sortes d’algues, 24 types de crustacés et 19 espèces de coraux.

JOUR 9 - SARCHI VILLAGE

Sarchi est l’un des plus grands centres artisanaux du Costa Rica. Bien que touristique, il mérite un arrêt ne serait-ce que pour y admirer les répliques miniatures de la carreta que fabriquent les talentueux menuisiers du village. La carreta est le nom donné à la charrette à bœufs traditionnelle teinte de couleurs vives et détrônée par le tracteur dans les années 50. La rencontre avec les sympathiques artisans de Sarchi ne fait qu’ajouter au bonheur de visiter ce coin de paradis qu’est sans contredit le Costa Rica.

 


LIENs UTILEs

 

VISITCOSTARICA.COM

MANUELANTONIOPARK.COM

ARENAL.NET

CASALUNALODGE.COM

GLOBALTOURISME.COM

 


 

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