Article plein air au Québec

Régions



Derniers articles

5 virées incontournables d'Alex Harvey
Sillonner le Parc du Bic l'hiver
Le Mont Sutton - Une expérience authentique
La Vallée Bras-du-Nord - Vue sur la Vallée

photo Magazine Découvertes

LA VOIE PANORAMIQUE

VIA FERRATA / AU QUÉBEC

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

EN 2001, DANS LE CANYON SAINTE-ANNE, UNE PREMIÈRE EN AMÉRIQUE DU NORD! «CE FUT UN TRAVAIL COLOSSAL, LE PARCOURS AVAIT ÉTÉ AMÉNAGÉ À MAIN D’HOMME, LE TOUT AU BOUT D’UNE CORDE», SE REMÉMORE-T-IL.

Pour ceux qui sont plus familiers avec le concept, la via ferrata, littéralement voie ferrée en latin, est un parcours tracé à flanc de parois rocheuses, dans une vallée ou dans un fjord. Tout le long de l’itinéraire, des barreaux d’acier sont ancrés au roc. Accompagnés par un guide, les participants doivent y attacher deux longes de sécurité reliées à un harnais. En cas de chute, les longes agissent de la même manière qu’une corde d’escalade.

François-Guy est tombé amoureux de ce sport au cours d’un voyage dans les Dolomites en Italie. «Je me suis demandé pourquoi il n’y en avait pas au Québec!»

Dans la province, il faut compter d’une à quatre heures pour compléter des parcours variant entre 300 mètres et un kilomètre, selon le degré de difficulté. La réouverture d’un site à Baie-Comeau cet été offrira une randonnée de 1,5km face au golfe du Saint-Laurent. «Peut-être qu’un demi-kilomètre se franchit facilement à pied, mais en via ferrata, c’est une autre paire de manches», avertit François-Guy. N’empêche, un enfant dégourdi de dix ans peut s’y mettre.

Aujourd’hui, ce sport venu d’Europe compte une dizaine de parcs au Québec et fait plusieurs adeptes parmi un public qui ne possède pas nécessairement les connaissances techniques pour faire de l’escalade, constate François-Guy, qui exploite lui-même des parcours de via ferrata. «Le sport offre un beau compromis à ceux qui ne pratiquent pas d’escalade, mais qui veulent tout de même voir des paysages spectaculaires.»

Et des paysages à couper le souffle, il y en a! «Les parcours sont tracés selon la topographie, de façon à mener le randonneur dans des lieux difficiles d’accès avec des points de vue époustouflants.»

Dans le canyon Sainte-Anne, par exemple, le décor change constamment. «L’eau est omniprésente, explique François-Guy, le parcours passe près de chutes et de marmites. L’énergie des lieux se transmet au randonneur.» Dans Charlevoix, c’est plutôt un décor montagneux sur d’imposants rochers de granite qui attendent le visiteur.

«Au départ, les gens ressentent la peur d’avoir peur, mais durant le parcours, le sentiment de sécurité l’emporte parce qu’ils sont attachés à la montagne, observe-t-il. Puis, ils ressentent une grande liberté en admirant des décors naturels comme le fjord du Saguenay ou le golfe du Saint-Laurent.»

Évidemment, le nombre de sites propices à l’exercice de la via ferrata restera limité, croit l’aventurier. «On ne pourrait pas tout simplement installer un parcours en plein milieu de la forêt. La via ferrata est avant tout un outil pour découvrir un site accidenté et valoriser un site exceptionnel.»

AVIS D’EXPERT

SES DESTINATIONS

Baie-Comeau

Vallée du Bras-du-Nord

Parc national du Fjord-du-Saguenay

COUP DE CŒUR DÉCOUVERTES

LES PALISSADES DE CHARLEVOIX

Pour la hauteur audacieuse de ses parois et l’utilisation de techniques très près de celles utilisées en escalade.

LE CANYON SAINTE-ANNE

Pour son décor saisissant, la présence du puissant torrent et le niveau de difficulté accru en raison de sa bruine vaporisée sur les flancs rocheux.

Au Québec, il y a dix sites de Via Ferrata à essayer cet été!

Volume - 13

Partagez l'article!


Derniers articles

5 virées incontournables d'Alex Harvey
Sillonner le Parc du Bic l'hiver
Le Mont Sutton - Une expérience authentique
La Vallée Bras-du-Nord - Vue sur la Vallée

Recherche

Nouvelle édition »

s'inscrire à l'infolettre

Calendrier des activités